Une récente étude australienne s’est intéressée à l’efficacité de l’Ivermectine contre le Covid-19 et a entrepris une expérience in vitro (au laboratoire, milieu artificiel) pour démontrer son efficacité. Tbibrouhek vous en dit plus.
QU’EST-CE QUE L’IVERMECTINE ?
L’ivermectine est une molécule utilisée pour traiter des parasitoses, comme la gale et d’autres parasites. C’est un antihelminthique (parasite) isolé à partir de la fermentation de Streptomyces avermitilis.
Cette molécule peut être administrée soit par voie orale ou par voie parentérale ( une voie d’administration de médicament au moyen d’une injection).
C’est un antiparasitaire à large spectre. Il est principalement utilisé chez l’homme pour le traitement de plusieurs pathologies parasitaires. Cette molécule est aussi utilisée chez les animaux.
Effets indésirables : Anomalie du fonctionnement du foie, réaction cutanée potentiellement grave (très rarement). L’intensité et la gravité des autres effets indésirables après l’administration de l’ivermectine dépendent du parasite traité et de l’importance de l’infestation avant le traitement.
L’IVERMERCTINE ET LE COVID-19
Une étude australienne faite entre le Peter Doherty Institute for Infection and Immunity et Biomedicine Discovery Institute a montré que :
L’Ivermectine est un inhibiteur du virus COVID-19 (SARS-CoV-2) in vitro.
La molécule est capable de réduire le virus d’environ 5 000 fois en 48 h en culture cellulaire.
Les scientifiques australiens ont montré qu’une seule dose du médicament, l’ivermectine, pouvait arrêter la croissance du virus SARS-CoV-2 en culture cellulaire éradiquant efficacement tout le matériel génétique du virus dans les 48 heures.
Ils émettent l’hypothèse que cela est probablement dû à l’inhibition de certaines protéines virales.
L’Ivermectine est un médicament antiparasitaire approuvé par la FDA (Food and drug administration) qui s’est également révélé efficace in vitro contre une large gamme de virus, notamment le VIH, la dengue, la grippe et le virus Zika.
Les prochaines étapes consistent à déterminer le dosage pour l’être humain en veillant à ce que les doses indiquées pour traiter efficacement le virus au laboratoire soient des niveaux sûrs pour l’homme.
POUR RÉSUMER
L’utilisation de l’Ivermectine pour lutter contre le COVID-19 va dépendre des résultats d’autres tests précliniques et, finalement, d’essais cliniques. Cela reste une piste parmi tant d’autres. Nous y reviendrons dans d’autres articles.
Le lien de l’étude australienne: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220302011?via=ihub&fbclid=IwAR23ugMnDUsdzEXoYjxEz-rEqtYksaaDP7_NNd13D30NlSadKvrOnlLRf6M